ENFANTS DE KANJI, NOTRE PARRAINAGE 2015

Après avoir passé une vingtaine d’années en Angleterre et en Afrique Maria Rayappan retourne dans son village natal à l’occasion du décès de sa mère.

Maria Rayappan

Elle réalise que sa vocation se trouve là, au milieu des pauvres et des intouchables: COMBATTRE LA PAUVRETÉ PAR LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉDUCATION

 

Grâce à un don d’une amie anglaise, elle fait l’acquisition d’une parcelle de terrain et y construit une hutte en branchages.

 

L’orphelinat Shanti Lumine voit le jour, nous sommes en 1993.

 

 

L’orphelinat Shanti Lumine (paix et lumière)

Le bâtiment en branchage n’existe plus aujourd’hui. Il a été remplacé par des constructions de qualité qui incluent un dortoir, une salle d’études, une salle de jeux, une cuisine, le logement de Maria Rayappan et celui du responsable de l’orphelinat.Un grand potager entretenu par les enfants produit une bonne partie de l’alimentation, et un terrain de jeux bien aménagé permet la pratique d’activités d’extérieur.

Deux copains orphelins

Environ 75 enfants y sont accueillis, essentiellement des filles. âgées de 6 à 18 ans Ils ne sont pas nécessairement orphelins, mais ont été confiés à l’institution par leur famille qui ne peut en assurer l’éducation par suite de décès, maladie, séparation, ou grande pauvreté.
Toute l’attention est portée à la préparation de leur vie d’adulte et à leur formation à la sortie de l’institution à l’âge de 18 ans. Plusieurs seront enseignantes ou infirmières grâce à des bourses obtenues en fonction de leurs résultats scolaires.
Shanti Lumine ne reçoit aucune subvention de l’état. Son fonctionnement est exclusivement assuré par les parrainages en provenance de « The Kanji Project » en Angleterre et « Enfants de Kanji » en France.

L’école Saint-Antony

Une classe unique d’école accueille 29 enfants dès 1993. En 1995, une nouvelle classe verra le jour jusqu’à la création de la 10ème standard qui est atteinte à l’âge de 16ans.

Bâtiment de l’école primaire

C’est la fin du premier cycle secondaire, deux années supplémentaires étant nécessaires avant de pouvoir accéder à l’université. L’enseignement est en Anglais, alors que le Tamoul est la seule langue parlée dans les villages, mais la connaissance de l’Anglais représente un avantage décisif pour l’accession à l’université. Des terrains ont été achetés, des bâtiments ont été construits, des enseignants motivés et compétents ont été recrutés sous la direction de Maria Rayappan et de son neveu Lourdusamy désormais en charge de l’école.
Aujourd’hui, l’école compte 1500 élèves, garçons et filles, âgés de trois à seize ans.
Sont accueillis des enfants, garçons et filles, sans distinction de religion, caste, ou moyens financiers de la famille.
La qualité de l’enseignement est attestée par les résultats aux examens nationaux à la sortie de la 10éme, qui place l’école Saint Antony parmi les meilleurs établissements du Tamil Nadu qui compte 70 millions d’habitants. Kanji est situé dans le sud de l’Inde à environ 4 heures de route de Pondichéry ou de Chennai (Madras) en direction de Bengalore.

 

Enfants de KANJI dans le Pays de Gex

Enfants de Kanji  a été déclarée comme association Loi 1901 d’intérêt général le 13 février 2003 par la sous préfecture de Gex (01). Elle est constituée exclusivement de bénévoles qui contribuent au fonctionnement et au développement de la fondation Saint Antony, qui regroupe l’école Saint Antony et l’orphelinat Shani Lamine.Les financements sont cherchés auprès d’entreprises, de particuliers et permettent de mettre en œuvre les projets de développement de l’institution. Il s’agit de construction, d’irrigation de terrains cultivables, d’assainissement, d’entretien de bâtiments, d’achat de mobilier, d’ordinateurs, etc….

La vente d’artisanat indien de qualité, mais aussi surtout le parrainage d’écoliers et d’orphelins sont des ressources essentielles pour subvenir aux besoins de ces enfants.. Les dons font l’objet d’un reçu fiscal et sont déductibles en fonction de la législation en vigueur.

Votre contact :

Pierre Danthony
8 rue de Gex
01210 Ferney-Voltaire

Tél. + 33 (0) 4 50 40 44 40

site de l’Association : http://www.enfantsdekanji.org/

HAITI-ECOLES, PARRAINAGE 2014

En septembre 1988, Sœur Marie-Rose Claude, ancienne institutrice à l’école Jeanne d’Arc de Gex, est partie en Haïti en compagnie d’autres religieuses de la congrégation des Dominicaines pour participer au développement des écoles de Verrettes et de la Chapelle, enseigner aux enfants et former des professeurs.

Dès cette époque, un groupe d’amies de Cessy a entrepris des actions pour aider financièrement l’entreprise des Dominicaines. En 1998, l’association Haïti Écoles a été créée pour formaliser et amplifier l’action.

Aujourd’hui, deux prêtres Haïtiens sont chargés de la gestion administrative, financière et pédagogique de ces écoles et les professeurs sont haïtiens.

Sœur Marie-Rose s’est ensuite consacrée à l’alphabétisation des femmes et des jeunes filles dans la région de Pierre-Payen. De retour en France depuis plusieurs années, elle œuvre au sein de sa communauté, « Des dominicaines des campagnes ». L’association Haïti Ecoles entretient toujours des liens fraternels avec elle.

La générosité et le soutien au travers de quelques exemples concrets :
  • L’aide financière aux écoles de Verrettes et de La Chapelle (près de 40’000 Euros en 2013).
  • Le financement d’une partie des salaires des 80 enseignants des écoles et l’aide au maintien des cantines scolaires.
  • Après le séisme du 12 janvier 2010 : L’association, grâce à la générosité des donateurs, a    apporté son aide durant deux années aux enfants de sinistrés, scolarisés dans les écoles : nourriture pour la cantine, matériel scolaire, uniformes, aide à l’écolage (participation des parents) à la scolarité.

 

 

Organisation, Contacts

Présidente : Madame Marie-Noëlle BATARD (04 50 41 99 59)

Presbytère, 82 rue Saint-Denis, – 01170 CESSY

Site Web : www.haiti-ecole.org

VOIX LIBRES, PARRAINAGE 2013

Extraits de la brochure Pour que l’amour circule

« Parce qu’elle a été un jour témoin de la misère la plus extrême, celle qui condamne des enfants, en Bolivie, à vivre comme des esclaves, travaillant douze heures par jour dans une mine, sans sécurité aucune et avec, comme tout réconfort, une boule de coca à mâcher, Marianne Sébastien a décidé de faire ce qui était en son pouvoir pour lutter contre la fatalité. Elle a créé « Voix Libres », association internationale humanitaire, politiquement et confessionnellement neutre quoi qu’inspirée de la vision évangélique des plus pauvres. »

« Elle trouve en Bolivie, paradoxalement, au milieu de toutes les horreurs du quotidien, une force de vie, une énergie, une joie fulgurante qui la réjouissent et lui donnent l’envie et la détermination pour continuer… »

« Je voudrais citer le cas d’Inès, mais il y en aurait beaucoup d’autres à citer. Inès était trieuse d’ordures à Cochabamba, dans ces décharges à ciel ouvert des confins de villes. Grâce à Voix Libres, elle a pu quitter les ordures, elle a fait des études de comptabilité, s’est occupée des enfants dans une maison communautaire qu’on a peu à peu construite. Aujourd’hui elle est comptable, directrice d’une maison d’enfants dans le quartier « des ordures », dirige aussi un atelier d’artisanat destiné à l’exportation dans lequel une vingtaine de femmes « des ordures » sont maintenant ouvrières, et ont construit leur maison avec l’aide de micro-crédits. »

 

A ce jour, l’Association a aidé directement 850’000 bénéficiaires et dénombre

120’000 bénéficiaires de micro-crédits sans intérêts

222 infrastructures construites ou rénovées

145 conventions avec des institutions locales

18 centres communautaires

17 entreprises solidaires avec exportation

14 containers en Europe (artisanat et quinoa)

« Ce qui me semble par-dessus tout important, c’est que tout ce travail qui existe va durer, qu’il y ait Voix Libres ou pas, et il va durer parce que les gens se sont mis debout, sont devenus autonomes, ont récupéré leur réputation, leur force, leur droit. »

 

 

A propos du chant

« Lorsque je m’interroge sur les raisons qui font que je suis allergique à l’assistance telle que je l’ai vue pratiquée, je suis renvoyée en effet à ma propre histoire avec mon fils. Mon fils est devenu sourd à six mois alors que j’étais en pleine carrière de chanteuse. J’ai traversé un long désert. J’ai passé des années à chercher la réponse adéquate à son impulsion à parler, et toute l’assistance que j’ai reçue alors consistait à me convaincre qu’il ne parlerait pas parce que, à son degré de surdité, c’était impossible. J’ai cherché et j’ai trouvé les méthodes qui ont permis à mon fils de parler, après cinq ans de silence, pendant lesquels j’ai arrêté de chanter publiquement. J’ai trouvé la bonne « alimentation

», celle qui lui permettait de prendre confiance dans ses possibilités. Je crois que, pendant

ces années-là, la vie m’a mise vraiment au fond de la mine et m’a fait prendre conscience que la pauvreté, le handicap, la différence sont une part de nous-mêmes. »

Marianne Sébastien continue d’animer des stages de « Libération de la Voix », basés notamment sur l’improvisation vocale qu’elle accompagne au piano.

 

Rue des Grottes 28 • 1201 Genève

+41 22 733 03 03 • voixlibres@voixlibres.org

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